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Choses à Savoir SANTE

Choses à Savoir
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  • Pourquoi faut-il ajouter du sel dans l’eau de cuisson des œufs ?
    La réponse, loin d’être une simple astuce de grand-mère, s’appuie sur des phénomènes chimiques bien établis.Lorsqu’on plonge un œuf dans l’eau chaude, la chaleur dénature les protéines du blanc, principalement l’albumine. Ce processus transforme les longues chaînes protéiques en un réseau solide : c’est la coagulation. Or, cette réaction dépend fortement de la température, du pH… et de la présence d’ions dans le milieu. Le sel, c’est-à-dire le chlorure de sodium, modifie justement cet environnement ionique. Les ions sodium (Na⁺) et chlorure (Cl⁻) interagissent avec les charges électriques portées par les protéines et facilitent leur agrégation. Résultat : le blanc coagule plus rapidement et plus uniformément, surtout lorsque la coquille présente une microfissure.Ce phénomène a été confirmé par le chercheur et vulgarisateur Harold McGee, spécialiste de la chimie culinaire : un milieu salin accélère la solidification des protéines d’albumine au contact de la chaleur. Cela explique pourquoi, lorsqu’un œuf fendille légèrement pendant la cuisson, le blanc ne s’échappe pas complètement : il “gèle” presque instantanément au contact de l’eau salée. On obtient ainsi un effet de “colmatage naturel” : le sel favorise la formation d’un petit bouchon de protéines cuites qui scelle la fissure et préserve l’intégrité de l’œuf.Ce rôle réparateur du sel est purement chimique : la concentration saline augmente la vitesse de coagulation et empêche la fuite prolongée du blanc dans l’eau bouillante. Il s’agit d’une sorte de réaction d’urgence du système protéique face à un choc thermique. Sans sel, l’albumine se disperse davantage avant de se figer, créant les filaments blancs qui flottent dans la casserole.En revanche, contrairement à une idée très répandue, le sel n’a aucun effet sur la facilité d’épluchage. Ce point dépend d’autres facteurs : l’âge de l’œuf (un œuf un peu plus vieux s’écaille mieux à cause de son pH plus élevé), le choc thermique (un bain d’eau froide après cuisson facilite le décollement de la membrane), et le mode de cuisson (commencer dans l’eau bouillante améliore l’écaillage).Pour tirer parti de ses effets réels, il suffit d’ajouter environ une cuillère à café de sel par litre d’eau. Au-delà, le gain est nul. Cette concentration suffit à modifier l’équilibre ionique de l’eau et à optimiser la coagulation. En somme, ajouter du sel à l’eau des œufs, ce n’est pas une superstition : c’est une application simple et élégante de la chimie des protéines. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:27
  • Yves Gaudin par Nicolas Fargues
    Le romancier Nicolas Fargues a échangé avec le virologue Yves Gaudin.Virologue au CNRS, Yves Gaudin consacre sa vie à percer les secrets du virus de la rage. Polytechnicien, rocker post-punk et « pessimiste actif », il conjugue rigueur et liberté, science et art. En incarnant cette curiosité indomptable, il cherche à faire dialoguer savoir, engagement et humanité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    14:18
  • Pourquoi n’a-t-on plus faim après avoir cuisiné ?
    « Perdre l’appétit » pendant ou juste après avoir cuisiné vient d’un faisceau de mécanismes sensoriels, hormonaux et cognitifs qui se renforcent entre eux.Habituation sensorielle et “satiation spécifique”À force d’être exposé aux mêmes odeurs et vapeurs pendant 20–60 minutes, le cerveau s’y habitue. L’odorat “baisse le volume” (habituation), la salivation diminue, l’envie pour ce plat précis décroît : c’est la “satiation spécifique aux propriétés sensorielles”. Résultat : le même plat excite moins que s’il arrivait soudain sous votre nez. Parfois, on n’a plus envie que d’un goût radicalement différent (frais/acide si on a cuisiné gras et chaud).“Satiété par procuration” via les sensLes sens déclenchent une phase céphalique digestive (avant même de manger) : petites sécrétions d’insuline, de sucs gastriques, activation vagale. Une exposition prolongée (regarder, sentir, goûter en cours de route) suffit à envoyer des micro-signaux de “déjà mangé”, réduisant la motivation à se mettre à table.Grignotage invisible et micro-dégustationsUne cuillère pour rectifier l’assaisonnement, un morceau “pour voir”, un bout de pain pour la sauce… Ces bouchées enregistrent peu consciemment mais comptent. Elles relèvent la glycémie, stimulent des hormones de satiété (CCK, GLP-1), et rasent le pic de faim initial.Fatigue et légère aversion olfactiveLa chaleur, la station debout, le bruit et la vigilance (éviter de rater la cuisson) fatiguent. Le stress léger et la chaleur corporelle élevée tendent à comprimer l’appétit à court terme. De plus, l’odeur concentrée dans la cuisine peut devenir écœurante à la longue, surtout pour les préparations grasses ou très aromatiques : petit début d’aversion conditionnée.Décision et contrôle cognitifCuisiner, c’est décider sans cesse (quantités, timing, assaisonnement). Cette charge cognitive réduit l’attention aux signaux internes (faim/pleine) et peut émousser le désir de manger. Une fois le plat prêt, on “décompresse” — l’envie retombe comme après un effort.TemporalitéOn commence à cuisiner au pic de faim… mais on mange 30–60 minutes plus tard. Entre-temps, les signaux hormonaux ont fluctué et la faim peut redescendre, d’autant plus si l’on a grignoté.Comment retrouver l’appétit au moment de servir• Aérez la cuisine, ouvrez une fenêtre : chassez les odeurs persistantes.• Faites une courte “coupure” de 5–10 minutes avant de manger : sortez de la pièce, buvez un verre d’eau fraîche.• Limitez les dégustations à des micro-tests (et notez-les mentalement).• Servez-vous à table (pas dans la cuisine), changez de lumière/ambiance : le contexte relance l’envie.• Ajoutez un élément de contraste au service (salade croquante acide, herbes fraîches, agrumes) pour réveiller le palais.En bref : odeurs prolongées + petites bouchées + fatigue et chaleur + charge mentale → moindre envie immédiate. Ce n’est pas anormal ; il suffit souvent d’un changement d’air et d’un peu de contraste pour que l’appétit revienne. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:15
  • Quels sont les meilleurs aliments pour les sédentaires ?
    Dans un monde où beaucoup d’entre nous passent de longues heures assis — au bureau, devant l’écran ou au volant — adopter une alimentation adaptée devient un vrai levier de santé. Une récente étude de l’Université de Birmingham, publiée dans The Journal of Physiology, montre l’intérêt de certains composés alimentaires spécifiques pour contrer les effets négatifs du comportement sédentaire.Les chercheurs ont montré que chez 40 jeunes hommes en bonne santé — 20 « hautement entraînés » et 20 « moins entraînés » — la consommation d’un breuvage riche en flavanols (environ 695 mg) avant deux heures consécutives d’inactivité assise permettait de préserver la fonction endothéliale, c’est-à-dire la capacité des vaisseaux sanguins à se dilater. En revanche, le breuvage à faible teneur en flavanols (moins de 6 mg) ne protégeait pas. En clair, certains aliments peuvent aider nos artères à rester souples même lorsque l’on bouge peu.Que retenir pour les sédentaires ? Trois grandes familles d’aliments se distinguent.Les aliments riches en flavanols et polyphénols. Ce sont eux que l’étude met en avant : cacao, chocolat noir, thé vert ou noir, pommes, baies… Ces molécules végétales puissantes contribuent à une meilleure santé vasculaire. Pour quelqu’un qui reste souvent assis, en consommer régulièrement peut aider à préserver la circulation sanguine et limiter le risque cardiovasculaire.Les légumes colorés et les fruits riches en fibres et antioxydants. Même si l’étude se concentre sur les flavanols, elle s’inscrit dans un schéma plus large. Les légumes-feuilles (épinards, kale), les betteraves, les fruits rouges et les agrumes soutiennent la régulation du métabolisme et limitent l’inflammation chronique souvent accentuée par la sédentarité.Les bonnes graisses et les protéines modérées. Chez les personnes peu actives, le métabolisme des graisses ralentit. Mieux vaut donc miser sur les acides gras insaturés (huile d’olive, noix, avocat) et les protéines maigres (poissons, légumineuses) plutôt que sur les graisses saturées qui favorisent la prise de poids.En conclusion, même sans activité physique intense, votre alimentation peut devenir un allié précieux. Les aliments riches en flavanols, comme l’a montré l’étude de l’Université de Birmingham, aident à maintenir un système vasculaire sain malgré la sédentarité. C’est une forme de protection nutritionnelle simple, mais scientifiquement prouvée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:11
  • Pourquoi le nez coule quand on mange épicé ?
    Lorsqu’on mange un plat épicé, la principale responsable s’appelle la capsaïcine. C’est la molécule contenue dans le piment qui provoque cette sensation de brûlure. Contrairement à une idée reçue, elle ne chauffe pas réellement : elle trompe les récepteurs thermiques situés dans la bouche et le nez. Ces récepteurs, appelés TRPV1, détectent normalement la chaleur. Mais la capsaïcine les active artificiellement, comme si ta bouche était en feu. Ton cerveau interprète alors ce signal comme une agression thermique, et déclenche une série de réactions de défense.Par réflexe, ton organisme cherche à se protéger et à se refroidir. D’abord, les vaisseaux sanguins des muqueuses se dilatent. Ensuite, les glandes situées dans le nez et les sinus se mettent à produire davantage de mucus. Ce mucus, ou écoulement nasal, a pour but d’évacuer les substances irritantes — ici, la capsaïcine — et de calmer l’inflammation locale. C’est ce qu’on appelle une rhinorrhée gustative, un mot savant pour désigner ce nez qui coule lorsqu’on mange épicé.Ce réflexe est proche de celui déclenché par un rhume, mais les causes sont différentes. Dans un rhume, le nez coule à cause d’une infection virale : le système immunitaire libère des médiateurs chimiques pour combattre le virus. Ici, aucune infection : seulement une irritation chimique. C’est une réaction nerveuse et réflexe, pas immunitaire.Certaines personnes sont plus sensibles que d’autres à cette réaction. L’âge, la génétique ou la fréquence de consommation d’aliments épicés peuvent influencer la réponse du corps. Chez les amateurs de piment, une forme de tolérance se développe : leurs récepteurs TRPV1 deviennent moins sensibles, et le nez coule moins avec le temps.Enfin, ce phénomène n’est pas nuisible, bien au contraire. En stimulant les glandes salivaires et les muqueuses, la capsaïcine favorise la sécrétion de mucus, ce qui aide à nettoyer les voies respiratoires. En somme, si ton nez coule après un repas épicé, ce n’est pas un bug du corps, mais une réaction de protection parfaitement naturelle, héritée de millions d’années d’évolution pour nous défendre… des plats trop ardents. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:14

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