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Choses à Savoir - Culture générale

Choses à Savoir
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  • Pourquoi certains filles sont gavées de force ?
    Imaginez une petite fille, huit ans à peine, assise sur un tapis. Devant elle, un bol immense de lait de chamelle, une assiette débordante de bouillie. Elle n’a plus faim. Mais sa mère la regarde avec insistance. Dans la culture de sa région, refuser de manger, c’est refuser son avenir. Cette pratique a un nom : le leblouh.Le leblouh, c’est une tradition encore présente en Mauritanie, et dans certaines communautés touarègues. Elle consiste à gaver les jeunes filles de force pour qu’elles prennent du poids, beaucoup de poids. L’objectif ? Les rendre plus belles, plus désirables, et donc… plus faciles à marier.Cette idée ne vient pas de nulle part. Dans ces sociétés sahéliennes, l’histoire a façonné un idéal de beauté très différent du nôtre. Autrefois, être ronde, c’était incarner la richesse, la fertilité, la prospérité. Une femme forte prouvait que son mari avait les moyens de bien la nourrir. À l’inverse, une femme mince évoquait la pauvreté, la maladie ou le manque d’amour.Alors, pour “préparer” leurs filles, certaines mères les soumettent à ce rituel dès l’enfance. Chaque jour, elles doivent avaler des litres de lait, des kilos de bouillie, du beurre, des dattes. Jusqu’à 15 000 calories par jour. Si la fillette refuse, on la punit. Parfois même, on lui pince les doigts entre deux bâtons. Le corps devient un champ de bataille où se joue la valeur d’une vie future.Mais le prix de cette tradition est terrible. Les médecins mauritaniens alertent depuis longtemps : hypertension, diabète, douleurs articulaires, dépression. Les victimes de leblouh paient souvent, à l’âge adulte, le poids d’une beauté imposée.Pourtant, cette pratique résiste encore, surtout dans les zones rurales. Parce qu’elle est intimement liée à la notion d’honneur, de réussite et de mariage. Et parce que les mères, souvent, le font par amour, persuadées d’assurer un avenir meilleur à leurs filles.Depuis quelques années, le gouvernement mauritanien et plusieurs ONG locales, comme l’Association des femmes chefs de famille, mènent campagne pour changer les mentalités. Dans les villes, une nouvelle génération rejette le leblouh. Les réseaux sociaux, la scolarisation, l’accès à l’information font reculer cette coutume.Mais dans les villages reculés, elle persiste, transmise comme un héritage. Et derrière chaque bol de lait avalé de force, il y a une fillette qui rêve, peut-être, d’un autre avenir : celui où la beauté ne pèsera plus des kilos. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:01
  • Pourquoi la mer Caspienne n'est-elle ni un lac ni une mer ?
    La mer Caspienne est un cas unique au monde : immense étendue d’eau fermée, elle est qualifiée de mer par son nom, mais de lac par sa géographie. Pourtant, d’un point de vue juridique international, elle n’est ni tout à fait l’un ni l’autre.Située entre la Russie, le Kazakhstan, le Turkménistan, l’Azerbaïdjan et l’Iran, la mer Caspienne est un bassin endoréique : elle n’a aucune communication naturelle avec les océans. Selon la géographie physique, c’est donc un lac salé, le plus grand du monde, avec une superficie de 370 000 km². Mais sa salinité (autour de 12 g/l) et son immense taille ont longtemps nourri l’ambiguïté : historiquement, les peuples riverains l’ont appelée “mer”, et les cartes l’ont toujours représentée ainsi.La vraie question, toutefois, est politico-juridique. Car si la Caspienne est une mer, elle relève du droit maritime international, notamment de la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (dite de Montego Bay, 1982). Dans ce cas, chaque pays riverain aurait une zone économique exclusive et un plateau continental, avec des droits d’exploitation sur le pétrole et le gaz situés dans sa partie. Si, en revanche, on la considère comme un lac, il faut la partager selon des règles spécifiques de droit interne entre États, par des accords bilatéraux ou multilatéraux.Pendant des décennies, cette ambiguïté a provoqué des tensions diplomatiques. L’effondrement de l’URSS en 1991 a tout compliqué : de deux États riverains (URSS et Iran), on est passé à cinq. Chacun voulait défendre sa part des immenses gisements d’hydrocarbures sous le fond caspien. L’enjeu était colossal.Après des années de négociations, un compromis a été trouvé en 2018 avec la Convention d’Aktau, signée par les cinq pays. Elle a établi un statut hybride :La mer Caspienne n’est ni un océan ni un lac au sens strict.Son eau de surface est partagée comme celle d’une mer, ouverte à la navigation commune.Mais son fond marin (où se trouvent les ressources) est divisé entre les États, comme pour un lac.Ainsi, la Caspienne bénéficie d’un régime juridique sui generis, c’est-à-dire unique en son genre. Ce statut permet à chacun des pays riverains d’exploiter ses ressources tout en maintenant une souveraineté partagée sur l’ensemble. En somme, la mer Caspienne est juridiquement… un peu des deux : une mer par son nom et ses usages, un lac par sa nature, et un compromis diplomatique par nécessité. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:46
  • Comment les chars romains ont-ils influencé nos fusées ?
    C’est une histoire fascinante, presque incroyable : le design de nos fusées modernes, celles qui partent aujourd’hui vers la Lune ou Mars, doit en partie… aux chars romains. Ce n’est pas une légende urbaine : c’est une chaîne d’héritages techniques et de contraintes normalisées qui remonte à plus de deux mille ans.Tout commence avec les chars de guerre romains. Leur écartement entre les deux roues — environ 1,435 mètre — n’avait rien d’arbitraire. Cette largeur correspondait à la taille moyenne de deux chevaux attelés côte à côte, plus l’espace nécessaire à leurs sabots et aux roues du char. Ce standard s’impose dans tout l’Empire romain, car les routes pavées étaient creusées de sillons adaptés à cet écartement. Tout véhicule devait donc respecter cette dimension pour ne pas se briser les essieux.Des siècles plus tard, ce même écartement se retrouve dans les charrettes médiévales puis dans les wagons de mine britanniques. Quand les premiers ingénieurs du XIXᵉ siècle conçoivent les locomotives, ils reprennent naturellement les rails existants, eux-mêmes adaptés à la largeur des anciennes charrettes. C’est ainsi que l’écartement standard des chemins de fer modernes — 1,435 mètre, soit exactement celui des chars romains — est né et s’est imposé sur la quasi-totalité du globe.Et voici où cela devient étonnant : lorsque la NASA et les ingénieurs américains développent les premières fusées et les propulseurs des navettes spatiales, ils doivent fabriquer et transporter ces éléments gigantesques depuis leurs usines jusqu’au site de lancement, en l’occurrence le Kennedy Space Center. Or les segments des boosters à poudre de la navette américaine étaient produits dans l’Utah, puis acheminés… par chemin de fer. Les tunnels et wagons utilisés pour ce transport étaient calibrés sur la largeur standard des rails — 1,435 mètre — donc sur la taille des chars romains.Résultat : la taille maximale des propulseurs latéraux (Solid Rocket Boosters) a été partiellement contrainte par cette norme vieille de deux millénaires. Impossible de les élargir sans changer toute la logistique ferroviaire.Autrement dit, une partie du design de nos fusées modernes découle d’un choix pratique fait par des ingénieurs… de l’Antiquité. Ce n’est pas que les Romains ont inventé les fusées, mais que leurs chars ont fixé une mesure devenue universelle. Un simple écartement de roues, dicté par la largeur de deux chevaux, a fini par influencer la conquête spatiale.En somme, nos fusées ne portent pas seulement l’héritage de la science moderne — elles roulent encore, symboliquement, dans les traces des chars de Rome. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:38
  • Pourquoi le simple fait de sotcker du charbon peut être très dangereux ?
    Le charbon, qu’il soit de bois ou de houille, a la particularité d’absorber l’oxygène de l’air et de s’oxyder lentement à sa surface. Cette réaction chimique, appelée oxydation exothermique, dégage de la chaleur. Si le tas de charbon est volumineux et mal ventilé, la chaleur ne peut pas se dissiper. Peu à peu, la température interne monte, jusqu’à atteindre le point où la matière s’enflamme d’elle-même — souvent autour de 150 à 200 °C. C’est ce qu’on appelle l’auto-inflammation.Ce risque augmente avec plusieurs facteurs :La granulométrie : les petits morceaux, voire la poussière de charbon, s’oxydent beaucoup plus vite que les blocs massifs.L’humidité : paradoxalement, un léger taux d’humidité favorise l’oxydation, car l’eau agit comme un catalyseur ; en revanche, un excès d’eau peut ralentir le processus.La compacité du tas : un amas dense limite la circulation d’air, ce qui empêche le refroidissement naturel.La chaleur ambiante : en été ou dans un local mal ventilé, le risque est multiplié.L’auto-échauffement se déroule souvent en plusieurs jours ou semaines, de manière insidieuse. Le charbon semble stable en surface, mais à l’intérieur, la température grimpe progressivement. Lorsque l’air atteint ces zones chaudes par des fissures ou des interstices, il alimente brusquement la combustion : le tas peut alors s’enflammer spontanément, sans aucune étincelle.Les conséquences peuvent être graves : incendies de dépôts, émissions de gaz toxiques (notamment du monoxyde de carbone), voire explosions dans les espaces clos. C’est pourquoi les charbonnages et centrales thermiques ont mis en place des protocoles stricts : stockage en couches minces, contrôle de la température interne, aération permanente, voire inertage à l’azote dans certains cas.Pour les particuliers, la prudence s’impose : il ne faut jamais entasser le charbon en gros tas dans un local fermé. Il est conseillé de le stocker en petites quantités, à l’abri de l’humidité mais dans un espace bien ventilé, et de remuer régulièrement le tas pour éviter l’accumulation de chaleur.En résumé, le charbon, même éteint, n’est pas une matière inerte : son contact prolongé avec l’air suffit, dans certaines conditions, à allumer un feu sans flamme ni étincelle. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:07
  • Pourquoi certains japonais mangent-ils en cachette dans les toilettes ?
    Au Japon, un phénomène surprenant et tristement révélateur s’est répandu depuis plusieurs années : le « benjo-meshi », littéralement « repas de toilettes ». Le terme désigne le fait de s’isoler dans une cabine de WC pour y manger, seul, afin d’éviter d’être vu sans compagnie à la pause déjeuner.Une enquête menée dans les années 2010 par un institut japonais révélait que plus d’un habitant sur dix avait déjà pris un repas ainsi, au moins une fois dans sa vie. Le phénomène touche surtout les adolescents et les étudiants, mais aussi certains salariés. Dans une société où le groupe prime sur l’individu, où l’harmonie sociale et la camaraderie sont perçues comme des valeurs essentielles, manger seul est vécu comme un signe d’échec. À l’école, ne pas être invité à déjeuner avec ses camarades peut être source de honte. Dans les entreprises, cela peut être interprété comme un manque d’intégration.Alors, certains préfèrent disparaître. Les toilettes deviennent un refuge, un lieu d’invisibilité où l’on échappe au regard des autres. Le benjo-meshi n’est donc pas une bizarrerie, mais le symptôme d’une solitude sociale cachée sous la surface d’une société hyperconnectée. Des sociologues japonais soulignent que cette peur de la solitude s’ancre dès l’enfance, dans un système scolaire qui valorise la cohésion et où la marginalisation peut être douloureusement vécue.Sur le plan psychologique, cette pratique interroge. Elle traduit une angoisse d’exclusion si forte qu’elle pousse à adopter un comportement irrationnel : manger dans un lieu insalubre, dans le bruit des chasses d’eau, simplement pour ne pas être vu. Ce repli rappelle d’autres formes de solitude urbaine au Japon, comme les « hikikomori », ces jeunes adultes reclus qui évitent tout contact social.Du point de vue sanitaire, les autorités japonaises déconseillent évidemment cette pratique : les toilettes sont des environnements à haut risque bactérien. Mais le véritable enjeu est ailleurs — il est social. Le benjo-meshi met en lumière une souffrance silencieuse : celle d’une jeunesse qui, malgré la modernité et la densité de ses villes, redoute plus que tout le regard des autres.En somme, ce phénomène étrange révèle un paradoxe poignant : dans une société ultra-connectée et polie, la peur d’être seul reste l’un des plus puissants moteurs du comportement humain. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:13

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