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  • Combien un mariage coûte-t-il ?
    Selon une étude citée par BFMTV début septembre 2025, s’appuyant sur les chiffres de Stéphane Seban, organisateur du salon du mariage, le budget moyen d’un mariage en France atteint désormais 16.000 euros, contre 15.400 euros en 2024. Ce montant correspond à un mariage “standard” comprenant la réception, le traiteur, les tenues, la décoration, la musique et les services habituels.Le poste de dépense le plus important reste la salle de réception, souvent associée au repas et aux boissons, qui peut représenter jusqu’à la moitié du budget. Viennent ensuite les tenues – la robe de mariée en moyenne entre 1.000 et 2.500 euros, le costume autour de 500 à 1.000 euros –, les alliances, les services de photographie ou de vidéo (1.000 à 3.000 euros), sans oublier la décoration florale et l’animation musicale.Bien entendu, ce chiffre moyen de 16.000 euros cache de fortes disparités. Certains couples optent pour des mariages intimes, parfois limités à 5.000 euros, tandis que d’autres dépassent largement les 30.000 euros, notamment dans les grandes villes ou lorsqu’ils choisissent des lieux prestigieux. Les mariages à l’étranger, dits “destination weddings”, peuvent aussi faire exploser la facture à cause des frais de transport et d’hébergement.La région et la saison jouent un rôle déterminant : se marier à Paris ou sur la Côte d’Azur coûte généralement bien plus cher que dans une petite ville de province. De même, les week-ends d’été sont plus onéreux que les dates en semaine ou hors saison.Un autre indicateur intéressant vient d’un sondage réalisé en mai 2025 par Ymanci et l’institut Flashs : 29 % des Français considèrent qu’un budget de 10.000 à 20.000 euros est “raisonnable” pour un mariage. Cela place donc la moyenne observée par BFMTV – 16.000 euros – dans la fourchette jugée acceptable par une partie significative de la population.En conclusion, on peut dire qu’un mariage en France coûte aujourd’hui en moyenne autour de 16.000 euros, mais cette moyenne reflète une grande variété de choix. Entre les mariages minimalistes à quelques milliers d’euros et les cérémonies fastueuses dépassant plusieurs dizaines de milliers d’euros, chaque couple doit arbitrer entre rêve et réalité budgétaire. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:25
  • Pourquoi la note de la France a été abaissée ?
    Aujourd’hui, nous allons parler d’une décision importante : l’agence américaine Fitch a dégradé la note souveraine de la France, qui passe de AA- à A+. Mais qu’est-ce que cela signifie réellement et pourquoi cela arrive-t-il maintenant ?Le 12 septembre 2025, Fitch Ratings a annoncé cette révision à la baisse, tout en maintenant une perspective stable. Cette note n’est pas un simple détail technique : elle reflète la confiance des investisseurs dans la capacité d’un pays à rembourser sa dette. Plus la note est élevée, plus l’État peut emprunter à des taux intéressants. À l’inverse, une dégradation rend l’emprunt plus coûteux.Pourquoi Fitch a-t-elle pris cette décision ? Trois raisons principales. D’abord, la dette publique française reste très élevée, dépassant 110 % du PIB, et elle continue de croître. Ensuite, les déficits budgétaires persistent et la trajectoire de réduction annoncée par le gouvernement est jugée peu crédible. Enfin, le contexte politique complique les choses : majorité fragile, difficultés à faire passer des réformes, et instabilité institutionnelle qui pèse sur la confiance.Concrètement, quels impacts attendre ? D’abord, un coût de financement potentiellement plus élevé pour l’État français. Si les marchés estiment que le risque a augmenté, ils exigeront des taux d’intérêt plus importants pour prêter. Ensuite, une atteinte à l’image de la France : elle perd une marche dans l’échelle du « double A », ce qui peut envoyer un mauvais signal aux investisseurs internationaux. Enfin, une pression accrue sur le gouvernement. Le Premier ministre Sébastien Lecornu, nouvellement en poste, devra présenter un budget crédible et rétablir la confiance, dans un climat parlementaire déjà tendu.Et maintenant ? Trois leviers sont sur la table : réduire les dépenses publiques de manière plus significative, renforcer la crédibilité des trajectoires budgétaires avec des mesures concrètes, et enfin restaurer une stabilité politique qui rassure les marchés.En conclusion, cette décision de Fitch n’est pas une catastrophe immédiate, mais c’est un avertissement clair. Elle montre que la France ne peut pas continuer indéfiniment à accumuler dette et déficits sans conséquences. Pour le gouvernement, c’est un rappel à l’ordre : il faudra convaincre, réformer et rassurer, sous peine de voir les finances publiques se fragiliser encore davantage. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:26
  • Quel est le “IKEA des riches” ?
    RH, anciennement Restoration Hardware, est souvent surnommée « l’IKEA des riches ». L’expression peut surprendre, mais elle résume assez bien le modèle singulier de cette marque californienne, qui vient de frapper un grand coup en ouvrant une immense galerie de sept étages sur les Champs-Élysées.Une expérience plus qu’une boutiqueNée en 1979 en Californie comme simple magasin d’accessoires de maison, RH est devenue la première chaîne américaine de mobilier haut de gamme. À Paris, elle s’installe dans un hôtel particulier transformé en véritable décor de théâtre : canapés à plus de 14.000 euros, lits en pierre, luminaires monumentaux, terrasses de verre, bar lounge et restaurant panoramique servant caviar et salades signatures. On est loin du magasin de meubles classique : l’idée est de plonger le visiteur dans un univers où mobilier, art et restauration fusionnent.Un modèle économique originalLà où IKEA vend du mobilier à bas prix et en libre-service, RH applique une logique inverse : prix très élevés, distribution sélective et surtout un programme d’adhésion premium, la « Grey Card ». Depuis 2016, ce système d’abonnement remplace les promotions traditionnelles : les clients paient une cotisation annuelle pour accéder à des tarifs privilégiés et à des services exclusifs. En 2024, près de 400.000 membres rapportaient à l’entreprise entre 90 et 175 millions de dollars par an. Cette stratégie fidélise, stabilise les revenus et installe RH dans une image de luxe récurrent, à la manière d’un club fermé.Entre admiration et critiquesCe positionnement attire les célébrités et séduit une clientèle en quête d’expériences haut de gamme. Mais il suscite aussi de vives critiques dans le milieu du design. Pour certains spécialistes, RH n’est pas un artisan mais un industriel de la « fast déco » : des produits fabriqués en série, parfois inspirés de créations existantes, loin du savoir-faire européen traditionnel. Derrière le storytelling luxueux – références à Léonard de Vinci, vocabulaire emprunté au monde de l’art – certains voient surtout une confusion entretenue entre mobilier standardisé et pièces uniques.L’IKEA des richesC’est ici que la comparaison prend tout son sens. Comme IKEA, RH crée des environnements immersifs et propose une gamme complète de mobilier et d’accessoires, pensés pour habiller entièrement un intérieur. Mais au lieu d’être accessibles à tous, les prix sont astronomiques, et l’expérience se rapproche plus d’une galerie d’art que d’un entrepôt. En d’autres termes : RH applique au luxe les recettes d’IKEA – théâtralisation, univers total, marque forte – tout en s’adressant à une clientèle fortunée.Ainsi, « l’IKEA des riches » est une formule qui illustre parfaitement ce paradoxe : un concept populaire dans sa structure, mais réservé à une élite dans sa pratique. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:23
  • Pourquoi les crédits immobiliers s’allongent de plus en plus ?
    Acheter un logement en France relève souvent du parcours du combattant. Avec des prix qui ne cessent de grimper et des ménages dont le budget est sous pression, une tendance s’impose : pour accéder à la propriété, il faut aujourd’hui s’endetter beaucoup plus longtemps qu’avant.Le règne des prêts longue duréeLes chiffres de l’Observatoire Crédit Logement-CSA sont clairs : en 2025, le crédit immobilier sur 25 ans est devenu la norme. En août, plus de 67 % des prêts accordés s’étalent sur cette durée, contre moins de 47 % en 2019. À l’inverse, les prêts de 20 ans ne représentent plus que 18,7 % des dossiers, alors qu’ils comptaient encore pour près d’un tiers il y a six ans. Autrement dit, la durée des crédits atteint désormais des records historiques.Pourquoi les Français s’endettent plus longtempsCe basculement s’explique par un double effet. D’abord, la hausse continue des prix de l’immobilier oblige les ménages à emprunter des montants plus élevés. Ensuite, les taux d’intérêt, bien que revenus autour de 3 %, ne suffisent pas à alléger la facture mensuelle. Résultat : les banques allongent les durées pour rendre les mensualités supportables.En août 2025, la durée moyenne d’un crédit immobilier s’élève à environ 22 ans. Pour l’achat d’un logement neuf, elle atteint 263 mois, quasiment le même chiffre que pour l’ancien (262 mois). L’idée est d’« amortir » le choc du prix d’achat en étalant les remboursements, comme le souligne le rapport de l’Observatoire : cette stratégie permet « d’atténuer les conséquences de la remontée du coût des opérations financées » qui pèse lourdement sur la capacité d’achat.Un écart de taux qui pousse au long termeAutre raison du succès des prêts très longs : l’écart de taux entre 15, 20 ou 25 ans est minime. En septembre, un crédit sur 15 ans se négociait à 3,01 %, contre 3,08 % pour un prêt sur 25 ans. Face à une différence aussi faible, beaucoup de ménages préfèrent choisir la durée la plus longue, afin de réduire la pression mensuelle et de pouvoir viser un bien plus grand ou mieux situé.Un phénomène appelé à durer ?Les experts estiment que cette tendance pourrait s’installer durablement. Car si les prix ne redescendent pas, les banques n’ont guère d’autre solution que d’allonger encore les durées pour maintenir le marché solvable. Reste que s’endetter sur un quart de siècle n’est pas sans conséquence : cela signifie des intérêts plus élevés et une liberté financière plus réduite à long terme. Mais pour beaucoup de Français, c’est aujourd’hui le seul ticket d’entrée vers la propriété. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:23
  • Pourquoi le ramassage des poubelles est-il une machine à cash ?
    On la paie souvent sans vraiment y prêter attention : la taxe d’enlèvement des ordures ménagères. Prélevée en même temps que la taxe foncière, elle finance la collecte et le traitement des déchets. En théorie, elle permet aux communes de couvrir les frais d’un service public essentiel. En pratique, elle se révèle de plus en plus coûteuse pour les contribuables, et parfois… bien plus lucrative que prévu pour certaines collectivités.Une hausse continue et des disparités criantesSelon l’UFC-Que Choisir, cette taxe a grimpé en moyenne de 20 % en cinq ans. Un rythme qui pèse lourd sur le portefeuille des propriétaires. Surtout que son montant varie fortement d’un territoire à l’autre. À Brest, par exemple, un habitant s’acquitte d’environ 68 euros par an, quand à Paris la facture s’élève à 240 euros en moyenne. Pour les associations de consommateurs, ces différences restent difficiles à justifier.Quand les collectivités font de la trésorerieUne enquête de l’Agence de la transition écologique, reprise par Le Monde, met en lumière une dérive : plus d’une collectivité sur deux prélève davantage qu’elle ne dépense réellement pour la gestion des déchets. Or, la loi est claire : cette taxe doit uniquement couvrir le service rendu, et en aucun cas devenir une source de bénéfices.Exemple frappant : la métropole de Dijon. En 2022, elle a perçu 110,32 euros par habitant, alors que le coût réel du traitement n’était que de 69,17 euros. Face aux critiques, les responsables invoquent la nécessité d’anticiper des investissements lourds, notamment pour moderniser les infrastructures de tri et de valorisation des déchets.La justice donne raison aux contribuablesLes tribunaux, eux, rappellent régulièrement les règles. À Saint-Amand-les-Eaux, dans le Nord, les habitants ont gagné un procès contre leur agglomération. Motif : un trop-perçu en 2021. Résultat concret, des chèques de 115 euros ont été envoyés aux contribuables lésés. Une victoire qui a fait jurisprudence et incité d’autres habitants à contester leurs avis de taxe.Une taxe nécessaire, mais à encadrerL’UFC-Que Choisir nuance toutefois son propos : la taxe d’ordures ménagères a sa légitimité. Entre 2020 et 2024, le coût réel de la collecte et du traitement a bondi de 22 %, notamment à cause de l’inflation, du prix de l’énergie et des exigences croissantes en matière de recyclage. Le problème n’est donc pas son existence, mais sa gestion opaque et parfois abusive.En clair, si personne ne remet en cause l’utilité de financer le ramassage des poubelles, de plus en plus de voix s’élèvent pour que la facture soit juste, transparente et proportionnée. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:10

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