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  • Se baigner dans la Seine, combien ça coûte ?
    Après plus de trois décennies d’interdiction, la baignade dans la Seine est sur le point de devenir une réalité, un objectif que la Mairie de Paris a fortement lié à l'héritage des Jeux Olympiques de 2024. Mais au-delà de l’exploit environnemental et sportif, une question se pose : quel est le véritable prix de ce rêve aquatique ? Un rapport cinglant de la Chambre régionale des comptes d’Île-de-France vient de dévoiler la facture.Le premier chiffre à retenir est sidérant : le coût global du "plan baignade" piloté par la Ville de Paris avoisine les 100 millions d’euros. Une somme colossale. Ce rapport, publié récemment, permet de détailler cet investissement massif. La majorité des fonds, soit 84 millions d’euros, a été dirigée vers les travaux de dépollution nécessaires pour garantir la propreté du fleuve pour les épreuves des Jeux.L’aménagement des trois sites de baignade publics et permanents qui ont ouvert l'été dernier – situés à Bercy, Bras Marie et Pont de Grenelle – a coûté séparément 13 millions d’euros. Et l'addition ne s'arrête pas là. Une fois opérationnels, le fonctionnement de ces sites coûte à la collectivité pas moins de 5 millions d’euros par an.L'aspect le plus frappant du rapport concerne le coût unitaire de cette prestation. Malgré la gratuité pour les usagers, l'opération est extrêmement onéreuse pour les contribuables. Selon les calculs de la Chambre régionale des comptes, chaque baigneur coûte entre 28 et 56 euros à la Mairie de Paris.Pourquoi une telle variation et un coût si élevé ? L’explication réside dans la fiabilité sanitaire incertaine du fleuve. L'été dernier, les trois sites ont dû être fermés entre 30 % et 45 % du temps, le plus souvent en raison d'une qualité d'eau jugée insuffisante. Moins le site est ouvert, plus le coût par baigneur explose. À titre de comparaison, le rapport note que ce coût est au moins trois fois supérieur à celui d'une politique de sécurité publique standard.Finalement, le rapport soulève de graves doutes sur la pérennité du projet. La Cour des comptes affirme que "l’organisation de la baignade pérenne dans la Seine […] s’avère coûteuse pour un résultat incertain". Pire, la Cour met en lumière que le classement de l’eau est parfois "simulé" avant l'ouverture, car aucune donnée bactériologique ne permet d'établir formellement la conformité aux seuils de la directive européenne de 2006.En somme, Paris a déboursé près de 100 millions d’euros pour offrir une baignade chère, peu fréquente, et dont la sécurité sanitaire reste, pour l’instant, un pari. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:17
  • Faut-il plafonner les aides sociales à 1 500 euros ?
    Aujourd'hui, nous abordons l'une des propositions de réforme sociale les plus clivantes : le plafonnement des aides sociales – RSA, APL, allocations familiales, etc. – à 1 500 euros par mois et par foyer. Faut-il y voir une mesure de bon sens budgétaire ou une menace pour les plus fragiles ?Les partisans de ce plafonnement, dont la figure de proue est Agnès Verdier-Molinié de la Fondation iFRAP, avancent un argument de poids : celui de l'économie publique. Cette mesure permettrait de réaliser une dizaine de milliards d’euros d'économies par an. C'est un montant colossal qui pourrait soulager les finances publiques, confrontées à une dette massive.Mais au-delà de l'aspect purement comptable, cette proposition répond à une forte attente populaire. Un sondage réalisé par Odoxa pour la Fondation iFRAP a montré que 72% des Français se disent favorables à un tel plafonnement. Cette adhésion majoritaire s'explique souvent par la volonté de mettre fin à ce que certains appellent l'« assistanat » : l'idée qu'il ne doit jamais être plus avantageux de percevoir des aides que d'occuper un emploi. Le plafonnement servirait donc à rétablir une justice sociale par le travail en garantissant que le revenu du travail reste toujours supérieur au revenu issu uniquement des transferts sociaux.Cependant, les économistes et les associations de lutte contre la pauvreté mettent en garde contre les effets pervers d'une mesure aussi uniforme. L'aide sociale n'est pas un bloc unique ; elle est constituée de dispositifs ciblés pour des besoins précis. Par exemple, l'APL est liée au coût du logement, et les allocations familiales au nombre d'enfants.Plafonner à 1 500 euros pourrait se révéler une catastrophe pour les foyers les plus vulnérables. Imaginons une mère isolée avec trois enfants vivant dans une zone où les loyers sont élevés. Son cumul d'aides peut dépasser ce seuil non pas par 'luxe', mais par la nécessité structurelle de couvrir le loyer, la garde d'enfants et les dépenses alimentaires. En imposant un plafond, on risque de plonger ces familles directement dans la grande précarité, voire de les empêcher de se loger dignement.La question n'est donc pas seulement de savoir si l'État peut économiser 10 milliards d'euros, mais si ces économies ne se feront pas au prix d'une augmentation de la pauvreté, engendrant à terme des coûts sociaux encore plus élevés.Le débat sur le plafonnement incarne la tension classique entre la rigueur budgétaire souhaitée par une majorité de Français et l'impératif de solidarité nationale. La solution réside peut-être dans une réforme plus fine, qui distinguerait les aides selon leur finalité – garantir le minimum vital, encourager le retour à l'emploi, ou compenser les charges familiales. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:47
  • En économie, que signifie “l'austérité” ?
    L'austérité désigne un ensemble de politiques économiques drastiques mises en place par un gouvernement pour réduire son déficit budgétaire et sa dette publique. Elle se traduit principalement par une forte diminution des dépenses publiques et/ou une augmentation des impôts. Le terme est souvent employé péjorativement car ces mesures sont douloureuses pour la population.L'objectif premier de l'austérité est de restaurer la confiance des marchés financiers et des créanciers dans la capacité d'un État à rembourser sa dette. En réduisant les dépenses, l'État vise un retour à l'équilibre budgétaire (ou excédent), ce qui est censé stabiliser la situation financière du pays et réduire les taux d'intérêt auxquels il emprunte. Ces politiques sont généralement adoptées après une crise économique majeure ou en cas de dette jugée insoutenable.Les mesures d'austérité agissent sur deux leviers principaux :1. Réduction des dépenses publiques :Gel ou baisse des salaires des fonctionnaires.Coupes budgétaires dans les services publics (santé, éducation, défense).Réduction des prestations sociales (allocations chômage, retraites).2. Augmentation des recettes :Augmentation des impôts directs ou indirects (hausse de la TVA, par exemple).Un exemple emblématique est la Grèce après la crise de 2008. Sous la pression de la Troïka (FMI, Banque Centrale Européenne, Commission Européenne), le pays a dû mettre en œuvre des programmes d'austérité massifs. Entre 2010 et 2017, les dépenses publiques ont été réduites de l'équivalent de 16 points de son PIB, entraînant une hausse spectaculaire du chômage. Le taux de chômage en Grèce a ainsi atteint un pic de près de 28% en 2013.Si l'austérité peut rassurer les créanciers, elle a souvent pour effet de freiner l'activité économique (on parle de récession ou de dépression). En retirant de l'argent de l'économie (moins de dépenses publiques, impôts plus élevés), la demande globale diminue. Les entreprises vendent moins, réduisent leurs investissements et licencient, faisant grimper le chômage et la pauvreté. C'est l'un des débats majeurs en économie : l'austérité aggrave-t-elle la crise qu'elle est censée résoudre ?Le Royaume-Uni, qui a mis en place des coupes budgétaires importantes à partir de 2010 pour réduire son déficit, a vu sa croissance stagner, tandis que les services publics, comme les hôpitaux et les écoles, ont fait face à des pénuries de financement importantes.En résumé, l'austérité est un remède amer visant à guérir les finances publiques, mais dont les effets secondaires sont souvent une détérioration du niveau de vie et un ralentissement de la croissance. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:33
  • Pourquoi des parents ont du mal à récupérer l’argent de poche de leurs enfants ?
    Aujourd'hui, nous abordons un cas concret qui illustre les risques inhérents à la dématérialisation de l'argent : l'incapacité de certains parents à récupérer l'argent de poche de leurs enfants suite à la liquidation judiciaire de l'application Kard en septembre dernier.Kard proposait un service séduisant : une carte bancaire pour adolescents, permettant aux parents de verser l'argent de poche sans utiliser d'espèces, une pratique de plus en plus courante. Pour des parents comme Aurélie, cette solution offrait simplicité et contrôle sur les petites dépenses de leur enfant. Cependant, la faillite de Kard, révélée par sa liquidation par le tribunal de commerce d'Évreux, a plongé de nombreux utilisateurs dans l'incertitude.L'échec de Kard est d'autant plus retentissant qu'il s'agissait d'une success story. L'entreprise avait séduit plus de 200 000 familles et avait rapidement dépassé le cap du million de transactions fin 2020. Ce succès fulgurant était soutenu par des investissements conséquents, dont une levée de 3 millions d'euros. Malgré cette croissance, la FinTech n'a pas trouvé de modèle économique durable. C'est le redressement judiciaire d'un prestataire informatique essentiel, Bankable, qui a servi de catalyseur à la crise, menant à la liquidation en septembre 2025. Le manque de communication post-faillite a causé de graves problèmes, notamment lorsque des fonds ont été virés après la date officielle de faillite, avec une fenêtre de retrait des fonds souvent manquée par les clients.Le cœur du problème réside dans le manque de communication et la confusion opérationnelle engendrés par la cessation d'activité. Des parents ont continué de virer de l'argent, ignorant que l'entreprise avait fait faillite, créant un sentiment d'abandon et d'inquiétude, d'autant que le service client est devenu injoignable.Il est important de souligner que, légalement, l'argent n'a pas disparu. Pour proposer ses services de paiement, Kard s'appuyait sur une société de services, Okali, qui est une filiale du Crédit agricole. Le Crédit agricole a affirmé que tous les fonds sont protégés par Okali. C'est donc Okali qui invite désormais les clients à la contacter par email pour entamer la procédure de récupération des sommes.Cependant, le fossé entre la garantie théorique des fonds et la réalité de l'attente et des démarches administratives génère de la frustration. Ce cas est "symbolique", car il met en lumière la vulnérabilité des économies des plus jeunes lorsque l'intermédiaire financier fait défaut. La défaillance de Kard n'est donc pas seulement une affaire d'argent bloqué, c'est aussi un problème de confiance ébranlée dans l'écosystème des nouvelles technologies financières. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    1:59
  • Pourquoi l'épargne des Français suscite-t-elle la convoitise ?
    Au printemps 2025, les Français ont mis de côté une part de leur revenu jamais atteinte depuis un demi-siècle. Leur taux d’épargne a grimpé à 18,9 % au deuxième trimestre, un niveau comparable aux sommets observés dans les années 1970, hors période exceptionnelle du Covid. Pour la Banque de France, cette prudence renforcée se traduit par un patrimoine financier total de 6.430 milliards d’euros, un volume colossal qui s’invite désormais au cœur des discussions budgétaires.Selon de nombreux économistes, cette accumulation est largement le reflet d’un climat d’incertitude généralisé. La succession de crises — pandémie, inflation persistante, conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, tensions politiques internes — pousse les ménages à renforcer leur matelas de sécurité. Le Cercle de l’épargne souligne que cette anxiété collective alimente directement la hausse du taux d’épargne.Où va tout cet argent ? L’assurance vie reste le placement préféré, avec plus de 2.000 milliards d’euros d’encours. Vient ensuite l’épargne réglementée : Livret A, LDDS et Livret d’épargne populaire, qui totalisent près de 700 milliards d’euros. À côté de cela, les Français laissent aussi de vastes sommes dormir sur leurs comptes courants : près de 750 milliards d’euros au premier trimestre 2025, argent non rémunéré et donc improductif.Cette épargne ne reste pas inactive. Les contrats d’assurance vie financent majoritairement les entreprises (63 % des encours) et, dans une moindre mesure, les dettes publiques. De leur côté, les livrets réglementés, dont une grande partie est centralisée à la Caisse des dépôts, servent notamment à financer le logement social et des investissements publics de long terme. Le reste est géré par les banques, qui y voient un levier essentiel pour le financement de l’économie.Face à cette masse d’argent, le monde politique se divise. Certains imaginent de nouveaux outils dédiés, notamment pour soutenir les dépenses de défense. D’autres optent pour des mesures fiscales. Les députés ont ainsi validé une hausse de CSG ciblée sur les revenus du capital, censée rapporter près de 3 milliards d’euros dès 2026. Ils ont également voté un nouvel « impôt sur la fortune improductive » touchant les patrimoines supérieurs à 2 millions d’euros, incluant les contrats d’assurance vie en fonds euros.Ces décisions provoquent une levée de boucliers du secteur financier. Les représentants des banques et experts dénoncent un risque de déstabilisation : selon eux, taxer les fonds euros reviendrait à pénaliser un placement qui finance directement entreprises et dettes publiques. Pire encore, cela pourrait pousser les épargnants vers des produits plus risqués, avec à la clé un danger systémique.L’épargne française, longtemps perçue comme une force, devient ainsi un terrain d’affrontements politiques, économiques et idéologiques. Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.
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    2:29

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