La Seconde Guerre mondiale : mythes, réalités et fractures, avec Olivier Wieviorka
Faites un don et recevez un cadeau : http://don.storiavoce.com/ [Rediffusion] La Seconde Guerre mondiale demeure un conflit entouré de mythes et d’interprétations multiples. Dans cet épisode, l’historien Olivier Wieviorka, auteur de Histoire totale de la Seconde Guerre mondiale, propose un regard neuf sur ses origines, son ampleur et ses conséquences sociales et politiques.Tout d’abord, il interroge les racines du conflit : faut-il les chercher dans le traité de Versailles, ou s’inscrivent-elles dans une vision plus large, comme l’évoquait le général de Gaulle en parlant d’une nouvelle « guerre de Trente Ans » ? Existe-t-il une continuité entre Guillaume II et Hitler ? Quelle fut la portée réelle de la politique d’appeasement, et en quoi l’échec de la sécurité collective a-t-il rendu la guerre inévitable ? Une action préventive aurait-elle pu empêcher la catastrophe ?Au-delà de ces questions, Olivier Wieviorka explore la nature même du conflit. Peut-on réellement parler de « Seconde Guerre mondiale » ? Si l'expression s’impose aujourd’hui, son évidence est remise en question selon les perspectives nationales et géographiques. La guerre a-t-elle touché tous les continents avec la même intensité ? À partir de quel moment acquiert-elle une dimension véritablement mondiale ? Faut-il aussi la considérer comme une guerre idéologique, opposant les totalitarismes aux idéaux universalistes des Alliés ? Enfin, quelle fut la place des pays neutres dans cette conflagration planétaire ?Mais ce conflit ne se limite pas aux seuls affrontements militaires. Contrairement à la Première Guerre mondiale, où les sociétés civiles avaient largement soutenu leurs gouvernements, la Seconde Guerre mondiale révèle des fractures internes profondes : tensions sociales, montée du racisme, déclassement économique, oppositions politiques... L’unité nationale apparaît alors comme une illusion. Même face à l’extermination des Juifs par l’Allemagne nazie, les Alliés et les pays neutres restent passifs, malgré des informations confirmant les massacres dès 1941.À travers cette analyse, Olivier Wieviorka déconstruit bien des idées reçues et éclaire d’un jour nouveau l’histoire de ce conflit mondial, reprenant à son compte les mots de Raymond Aron : « Les hommes font leur histoire, mais ils ne savent pas l’histoire qu’ils font. »***Facebook : https://www.facebook.com/HistoireEtCivilisationsMagInstagram : https://www.instagram.com/histoireetcivilisations/ Twitter : https://twitter.com/Storiavoce Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.